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Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro]

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Nakatsuki Suo
Nakatsuki Suo

Inhabitant

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MessageSujet: Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Icon_minitimeJeu 31 Mar - 19:18

Suo plongea la main dans la poche de son jean pour en sortir un bout de papier froissé et tenta de mémoriser l’adresse inscrite dessus. Cette adresse c’était celle de l’avocat qui l’avait défendu quelques semaines auparavant lors de son procès. En effet, un vieux marin aigri n’avait pas apprécié le fait que Suo investisse son navire avec sa bande de copains et prenne la liberté de prendre le large sans lui demander la permission. Je vous laisse imaginer la tête du type lorsqu’il constata la disparition de son navire quelques heures plus tard ! Le marin s’était immédiatement mis dans tout ses états et avait couru au commissariat déclarer le vol de son embarcation. Un vol tout de suite les grands mots… disons plutôt qu’il s’agissait d’un empreint non déclaré. Suo lui avait bien ramené son bateau au final, non ? Et sans aucune égratignures qui plus est alors ce n’était vraiment pas la peine d’en faire tout un plat… seulement le marin n’était pas de cet avis et à peine Suo avait posé le pied sur la terre ferme qu’il décida de l’attaquer en justice. Non mais j’vous jure.. Y’a des gens comme ça qui tapent vraiment scandale à partir de rien.. Tout ce que cette histoire lui avait causé au final c’est une belle frayeur et une matinée de pêche en moins, pas de quoi en faire un drame… C’est à peut près ce discours que Suo avait tenu à son jeune avocat, pas alarmé pour un sous par l’accusation qui pesait contre lui. Toutefois si le jeune Nakatsuki avait l’air de s’en moquer, ses parents eux prenaient cette histoire très au sérieux et avaient prié pour que cela se termine au plus vite. Aujourd’hui que leur souhait était exaucé et que Suo s’en était tiré sans trop d’encombres ils tenaient vraiment à remercier l’avocat Nabeshima pour son aide précieuse et bien sûr c’était Suo qui était chargé de faire la commission. Soit disant ce serait mieux venant de lui étant donné qu’il était quand-même le principal concerné dans cette affaire, principal concerné peut-être mais le dernier à s’en soucier en tout cas… Quoi qu’il en soit, le jeune homme avait à peine eut le temps de se lever ce matin que sa mère s’était jeté sur lui pour lui remettre le fameux papier avec l’adresse de l’avocat entre les mains et lui dire qu’il devait passer à l’épicerie prendre une boîte de chocolat et aller lui donner en mains propres. Non mais et puis quoi encore… un bouquet de roses pendant qu’on y est ? Et tiens pourquoi pas un poème aussi ! Non mais j’vous jure les mères dès fois elles ont de ces idées… c’est du grand n’importe quoi. Après tout Suo ne voyez pas vraiment pourquoi il fallait le remercier… c’était son boulot de sortir ses clients de la mouise non ? Si toutes les personnes pour qui il bossait lui offrait une boite de chocolat chaque fois qu’il remportait un procès il finirait bien vite par se chopper une crise de foie le garçon…

Toujours est-il que Suo se dirigeait vers l’épicerie du quartier en priant toujours pour qu’un de ses potes de lycée surgisse au coin de la rue et l’embarque faire quelque chose de plus intéressant… Malheureusement ce ne fut pas le cas et le jeune homme arriva devant l’épicerie en traînant les pieds. Sa mère avait déjà mis une boîte de côté et Suo n’eut plus qu’à la réceptionner et à payer la vendeuse. Le jeune garçon sortit de la boutique et examina quelques instants l’emballage des chocolats. Il poussa un profond soupir lorsqu’il remarqua la carte qui pendait au bout d’un ruban et sur laquelle était inscrit : « Merci infiniment pour votre excellent travail, nous vous en sommes profondément reconnaissant. Signé : la famille Takatsuki ». Non mais la honte… sa mère avait vraiment le chic pour en faire des tonnes! En lisant ça Suo eut réellement envie de renoncer à "sa mission", après tout sa mère ne le saurait pas si il avait remis les chocolats à l'avocat ou non… Mais finalement, tout bien réfléchi puisqu’il était là autant continuer ; et puis il n’avait rien de mieux à faire dans l’immédiat alors autant se montrer à la hauteur des attentes de sa mère pour une fois.. Ça lui changera.
Suo savait exactement où se trouvait la rue dans laquelle habitait monsieur Nabeshima, à vrai dire après 17 années à vadrouiller sur l’île il avait fini par la connaître comme sa poche et aucun endroit ne lui était inconnu. Mais alors que le jeune homme marchait en direction de la demeure de l’avocat il laissa échapper la boîte de chocolat qu’il pensait pourtant tenir fermement dans ses mains. Oh shiit, maudite maladie à la con ! Suo s’accroupit aussitôt pour la ramasser lorsqu’il constata que cette dernière avait atterrit en plein dans la terre- oh joie ultime. Bon bah c’est sûr que de suite le paquet avait moins de classe comme ça mais après tout ce qui compte ce n’est pas l’emballage mais ce qu’il y a dedans, non ? Doucement Suo ramassa la boîte et passa sa main dessus pour enlever la terre qui s’y était déposé, après quoi il entreprit d’ouvrir le coffret et choisit un chocolat au hasard qu’il enfourna aussitôt dans sa bouche. Bah quoi ? Il fallait bien vérifier qu’ils étaient encore bons non ..? Et vous voulez savoir ? Et bien oui ils étaient encore bons ! Ils l’étaient même tellement que Suo ne put s’empêcher d’en manger encore un autre, puis un autre et… un autre. Au final il engloutit un quart de la boîte destinée à l’avocat sans aucun scrupule… il se donnait la peine de se déplacer jusqu’à chez lui pour lui apporter alors il pouvait bien s’accorder une petite récompense…

Finalement Suo reprit sa route et arriva enfin devant la maison de Nabeshima. En regardant la bâtisse le jeune homme ne put se faire la réflexion que le métier d’avocat devait bien payé.. Il n’était pas donné à tout le monde de pouvoir posséder une maison à seulement 22 ans. Suo lui ignorait ce qu’il deviendrait à 22 ans mais à vrai dire il préférait ne pas y penser… il n’avait pas envie de grandir mais surtout il ne voulait pas songer à comment évoluerait sa maladie avec les années… Au lieu de ça il préférait profiter de l’instant présent et agir comme un parfait petit garnement irresponsable. Lentement et en poussant un ultime soupir Suo s’avança dans l’allée et une fois arrivé devant la porte d’entrée il tendit une main pour appuyer sur la sonnette alors que l’autre tenait la fameuse boîte de chocolats pour laquelle il s’était déplacé jusque là…


Dernière édition par Nakatsuki Suo le Mar 5 Avr - 3:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Icon_minitimeJeu 31 Mar - 21:28

Il était encore tôt quand Seitaro s’installa à son bureau. En effet, bien que sa dernière affaire soit résolue, ses supérieurs n’avaient pas attendu bien longtemps avant de lui confier de nouveaux dossiers à traiter. Sei ne les traitait qu’un par un, histoire de ne pas se perdre dans les histoires des personnes à défendre.
Sa dernière affaire avait concerné un jeune homme de dix-sept ans qui avait emprunté un bateau sans la permission du propriétaire, un honorable pêcheur. Ce dernier, ne voyant plus son bien amarré au port, avait déposé une plainte en allant à pied jusqu’au commissariat le plus proche, à Naha. Lorsque l’adolescent était revenu lui rendre le bateau, il revenait tout juste du commissariat. Ainsi le jeune Nakatsuki Suo fut accusé de vol et ses parents décidèrent de lui prendre un avocat pour assurer sa défense. Nabeshima fut donc contacté et prit le dossier du jeune Suo en main. Tout cela ne s’avérait être qu’un malentendu, et même si le blondinet avait été stupide dans son mal, il n’y avait eu aucun dommage matériel et le bateau était revenu entre les mains de son propriétaire en parfait état. Ainsi il n’y eut aucune suite grave puis qu’après tout Suo avait été honnête et avait rendu son bien au pêcheur. Au final, Seitaro pensait que pour une affaire aussi banale, il était franchement inutile de perdre son temps à payer des frais d’avocat, mais les parents du jeune homme avaient semblé prendre cette histoire très à cœur et avaient sans doute voulu mettre toutes les chances de leur côté.
Parfois, les clients qu’il aidait venaient lui parler à nouveau pour le remercier, enfin il s’y était habitué à Tokyo mais à Naha, il était encore trop tôt pour que le jeune avocat ait une réputation similaire à celle qu’il avait tenu dans la capitale de l’archipel.

Seitaro s’empara de son nouveau dossier, une affaire de divorce ou la séparation à l’amiable semblait impensable. La femme refusait de donner une quelconque garde à son mari ni même un droit de visite, prétextant qu’il nuisait à l’éducation de ses enfants en donnant un mauvais exemple. Le mari quant à lui ne pouvait partir en abandonnant ses enfants et le combat semblait être rude. Pour sa part, il avait été chargé de la défense du mari car il est vrai que dans ce genre d’affaires, on donnait souvent raison à la femme qui savait mettre plus de cœur dans son argumentaire que l’homme. Nabeshima étant un bon élément, on lui avait donc demandé de se charger de la défense du mari.
Il parcourut donc attentivement le dossier, le lisant lentement et plusieurs fois pour ne manquer aucun détail.
Son bureau était rempli de feuilles, de dossiers, de stylos en vrac et autre paperasses … Un peu comme un bureau d’étudiant. Si l’on pouvait noter un défaut chez Seitaro, c’était sans doute que lorsqu’il travaillait, il oubliait la signification du mot « ordre ». Autant sa maison était toujours parfaitement rangé, nettoyée régulièrement et le lit toujours fait –et il faisait tout seul, sans femme de ménage ou autre, autant son plan de travail était toujours un bazar indescriptible. De ce fait il s’était installé dans une pièce close histoire que les gens ne voient pas cette pagaille hallucinante dès leur premier coup d’œil dans la maison.

Il était en train de relire le dossier pour la troisième fois, la sonnette de l’entrée retentit dans tout le salon. Surpris, il releva la tête. Il ne connaissait personne assez intimement sur cette île pour qu’on lui rende visite à son domicile, et il se gardait bien de donner son adresse à ses clients ! Alors, qui pouvait bien venir à sa porte ? Un gamin qui avait égaré son ballon de foot dans son jardin ? mais il n’avait pas de jardin . . .
Posant son dossier, il se leva, ressentant un mélange de surprise et de curiosité, et se dirigea vers ladite porte. Il l’ouvrit et tomba nez à nez avec un blondinet dont le visage était loin de lui être inconnu : c’était tout bonnement le jeune homme qu’il avait défendu dans sa dernière affaire qui s’était achevée la veille. Ne cachant pas son étonnement de le voir ici, surtout qu’il semblait avoir quelque chose dans les mains, il resta statique, figé dans l’encadrement de la porte.
Il finit par reprendre ses esprits, et dit :

« O-ohayo gozaimasu.»

Il esquissa un sourire maladroit, comme il le faisait généralement lorsqu’il était mal à l’aise et ne savait pas comment réagir.
Aujourd’hui on était dimanche et il travaillait chez lui, de ce fait il n’avait pas revêtu son costume noir et sa cravate. Il était simplement vêtu d’une chemise blanche à manches courtes et d’un jean foncé. Vous devez vous dire, il devait mourir de chaud avec la chaleur de l’île mais en fait il supportait plutôt bien la chaleur.
Seitaro s’effaça en reculant, et s’adressa au dénommé Suo :

« Veuillez entrer, s’il vous plaît. »

Seitaro n’était vraiment pas du genre à laisser quelqu’un sur le seuil de sa porte, même s’il ne connaissait pas l’objet de la visite du jeune homme. Ils n’avaient que cinq ans de différence, mais les manières polies de Seitaro donnaient l’illusion qu’au moins dix ans les séparaient. Tout en laissant Suo se déchausser, il se dirigea vers la cuisine et sortit du café, ainsi que deux tasses.

« Que puis-je faire pour vous, Nakatsuki-kun ? Je vous sers du café ? »
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Nakatsuki Suo
Nakatsuki Suo

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MessageSujet: Re: Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Icon_minitimeDim 3 Avr - 4:14

Heureusement pour Suo il n’eut pas à attendre bien longtemps derrière la porte avant que le jeune avocat ne vienne lui ouvrir. La patience et lui ça faisait vraiment deux et si il avait dû poiroter une vitam aeternam sur le seuil de la porte il est certain qu’il s’en serait vite retrouvé très agacé. Dans ces conditions il y avait de fortes chances pour que sa frustration se soit alors reportée sur la boîte de chocolat, qui rappelons-le était à la base destinée à Seitaro (même si Suo ne s’était pas gêné pour en manger plusieurs durant le trajet)… Hors cela aurait été très con étant donné que si le jeune homme s’était donné la peine de venir jusque là c’était justement pour les lui offrir, si il vidait la boîte la raison de sa venue n’aurait alors plus aucun sens… Mais comme je vous l’ai dis Seitaro ouvrit la porte avant que l’intégralité de son cadeau ne finisse dans l’estomac du blond. Les yeux des deux hommes se croisèrent et Suo remarqua l’air étonné de son vis-à-vis. En même temps c’était compréhensible, le procès était fini et les parents du jeune homme lui avait déjà reversé tout ce qu’ils lui devaient alors pourquoi Suo venait sonner chez lui un dimanche matin ? C’Est-ce que le blondinet se demandait aussi… Il avait l’air malin avec sa boîte de chocolats à demie-entamée et son air de « je sais vraiment pas ce que je fous ici » sur le visage. Pfff j’vous jure… la prochaine fois qu’il viendrait à sa mère l’envie de faire un truc aussi grotesque elle se passera de lui ! L’avocat esquissa un sourire maladroit avant de le saluer, ce à quoi Suo répondit à son tour par un neutre « Ohayo ». Après quoi Seitaro l’invita à rentrer d’une manière très conventionnelle ce qui fait lever un sourcil septique à Suo. Le garçon avait toujours eu du mal avec ces paroles de politesse et ces phrases toutes faîtes… pour lui ce n’étaient que des chichis inutiles et ils ne comprenaient pas pourquoi les gens s’encombraient avec ça. Ça manquait tellement de naturel que ça en devenait plus pathétique qu’autre chose au final…

Suo pénétra dans la demeure de l’avocat suite à l’invitation de ce dernier et referma la porte derrière lui. Tout en retirant ses baskets il promenait ses yeux partout dans la pièce et observa curieusement tout ce qui s’y trouvait. La curiosité, voilà un autre trait de caractère bien marqué chez Suo. Après avoir parcouru tout l’extérieur de l’île jusque dans ses moindres recoins il ne lui restait plus qu’à découvrir l’intérieur des maisons pour être totalement incollable sur la vie à Okinawa ! Bien sûr ce n’était qu’une anecdote lancée au hasard, il avait quand même pas que ça à faire de sa vie… fallait pas rêver. Le jeune garçon posa ses chaussures à côté de celles de Seitaro et rejoignit l’avocat dans la cuisine.

- « Que puis-je faire pour vous, Nakatsuki-kun ? Je vous sers du café ? »

Si la mère de Suo était là pour entendre ça il y’a fort à parier qu’elle répondrait un truc complètement inapproprié du style « vous en avez déjà fait bien assez pour nous » mais heureusement pour nos deux jeunes hommes elle n’était pas là. Seitaro n’avait fait que son métier et en plus il fallait bien l’avouer l’affaire de Suo n’était pas la plus corsée qui soit… du moins rien qui ne justifia de lui chanter ses louages d’une telle façon. En réalité depuis l’annonce de la maladie de son fils la mère de Suo était sans cesse entrain de s’inquiéter pour lui et chaque fois qu’il lui arrivait la moindre petit chose elle se mettait dans tout ses états, souvent inutilement. D’ailleurs cela devenait rapidement saoulant pour Suo et même si sa mère essayait de ne pas le montrait, il voyait bien qu’elle se comportait différemment avec lui depuis quelques temps… Hors c’est justement ce que le blond ne voulait pas, qu’on le traite différemment juste parce qu’il était malade. Lui tout ce qu’il souhaitait c’était de pouvoir continuer à s’amuser avec ses potes sans que ces derniers le regardent de travers et se sentent obligés de le ménager. C’est d’ailleurs pour cette même raison qu’il n’avait encore rien dit à son meilleur ami Tatsuya et qu’il ne prévoyait pas de le faire de si tôt…

Doucement Suo passa aux côtés de l’avocat et déposa la boîte de chocolat sur le comptoir en face de lui. Elle n’était plus aussi belle que lorsque Suo l’avait récupéré à l’épicerie du fait de sa chute dans la terre mais au moins elle avait le mérite d’être arrivée à destination, ce qui n’était pas forcément gagné à la base vu le peu de motivation que le blond avait eu à accomplir le désir de sa mère… Après quoi Suo poussa un léger soupir d’exaspération et fourrant les mains dans les poches de son pantalon il souffla :

- « Ma mère ».

Le ton sur lequel il avait prononcé ses mots laissaient clairement comprendre qu’il n’adhérait pas particulièrement à l’idée et qu’il était inutile pour Seitaro de prononcer quelque chose comme « il ne fallait pas.. » ou encore « c’était inutile.. » parce qu’il le savait très bien…

- « Je ne bois pas de café, merci ».

Suo était déjà assez excité comme ça pour boire du café! Et en plus il n’aimait pas ça, ça avait un goût bien trop amer à son goût…
D’un bon le blond sauta sur la table et laissa pendre ses jambes dans le vide. Prendre ainsi ses aises chez une personne qu’on connaissait si peu n’était pas une chose qu’on faisait habituellement mais le blond ne semblait pas en avoir conscience… ou plus si mais il s’en fichait. Il avait eu envie de s’asseoir sur cette table, il l’avait fait, point final. Suo était une personne très naturelle et il ne faisait pas attention aux détails sur lesquels les gens se formalisaient habituellement.

- « Je préférais autant que tu m’appelles par mon prénom, Suo »

Puis, promenant son regard dans la pièce, il ajouta :

- « Et bah ça doit sacrément bien payer le boulot d’avocat, tas une baraque vachement chouette, tu t'fais pas chier ! Finalement heureusement qui a des types comme moi pour te permettre de gagner du blé. Dans le fond on se complète bien, hein ? Faut que je pense à le dire à ma vieille, elle s’imagine qu’il y’a que toi qui nous ai rendu service mais en fait c’est un service rendu! ».

Suo sourit à l’avocat avant de croiser ses jambes en tailleur sur la table et de pencher légèrement la tête en arrière pour regarder le plafond. Puisqu’il était venu jusqu’ici autant en profiter pour faire la connaissance avec le jeune avocat. Pauvre Seitaro si il avait du travail il pouvait tout de suite y renoncer car lorsque Suo est partit on ne peut plus l’empêcher de parler… un vrai moulin à paroles celui-là !
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MessageSujet: Re: Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Icon_minitimeDim 3 Avr - 21:14

Hj - c'est vraiment trop naze, tu m'en veux pas ? :6:

Seitaro avait poliment invité son jeune client à pénétrer dans sa demeure personnelle. Il n’avait vraiment pas l’habitude d’accueillir des gens ici, ne vivant pas sur l’île depuis très longtemps, mais il avait tout de même conservé un certain sens de l’hospitalité qu’avaient la plupart des nippons.
Il s’était ensuite dirigé vers le comptoir de la cuisine, assez joliment décorée, afin de sortir du café et d’en proposer à Nakatsuki. Bien sûr, il ne savait pas si ce dernier en buvait ou non, alors il avait préféré poser la question avant de gaspiller une tasse et une dosette –parce que bon, Georgy le vaut bien quand même (h).
Le métier d’avocat était une profession qui permettait de bien gagner sa vie, et Seitaro n’en était pas mécontent. De l’extérieur, sa maison avait une carcasse de pierre, comme la plupart des bâtisses de ce village mais le nippon n’était pas un grand fan des maisons anciennes, l’intérieur était assez moderne, avec des formes plus géométrique qu’arrondies. Le salon, assez vaste, se composait d’un sofa noir face à la télévision montée sur un meuble en bois ciré, et était séparé du coin cuisine par un comptoir haut derrière lequel Sei’ s’était réfugié afin de préparer du café. L’ensemble était assez harmonieux, bien que sobrement décoré ; son ex-femme était bien plus douée que lui en ce qui concernait la décoration d’intérieur.
Seitaro sentit un léger courant d’air vers lui, et se retourna. Le blondinet venait de passer près du comptoir et d’y déposer une boîte, qui semblait contenir des chocolats. Il annonça sur un ton sec et formel que cela venait de sa mère et n’ajouta rien de plus. Seitaro en conclut qu’il ne valait mieux répondre autre chose qu’un simple merci.

« Eh bien … Arigatô gozaimasu. »

L’avocat esquissa un léger sourire bienveillant et trouva l’attention de Mme Nakatsuki charmante, bien que cela ne soit nullement nécessaire et qu’il ne faisait pas son métier pour se faire remercier par chacun de ses clients.
Le jeune homme par contre ne semblait pas ravi d’avoir eu à faire tout ce chemin pour venir lui porter ledit présent, et son ton sec le prouvait davantage encore. Seitaro savait ce que c’était, quand les parents voulaient qu’on soit fier de leurs enfants, qu’ils montrent qu’ils étaient polis, bienveillants, bien élevés … Les enfants étaient la fierté des parents, et ce pour toujours, alors ces derniers faisaient en sorte que cela se voie. Mme Nakatsuki n’avait pas dû apprécier que l’emprunt maladroit de son fils se transforme en un malheureux procès, car cela nuisait à l’image de la famille et que désormais Suo avait un casier, certes très maigre mais tout de même. Elle avait donc voulu qu’il se fasse en quelque sorte pardonner, et l’avait envoyé remercier celui qui lui avait sauvé la mise. Mais Sei n’avait fait que son travail et les histoires de règlements de comptes en famille ne le concernaient pas. Cependant il n’était pas un ermite, où un agressif de service qui envoyait paître ses clients une fois le dossier bouclé et il avait accueilli le blondinet comme il se devait.
D’ailleurs il refusa le café, l’informant qu’il n’en buvait pas. L’avocat ne servit donc qu’une tasse, et le bruit de la machine à café couvrit pendant un instant tout le reste.

Et puis soudainement, l’adolescent se mit à le tutoyer, en ajoutant qu’il préférait qu’il l’appelle par son prénom. Seitaro fut très surpris des familiarités du jeune homme, lui à qui on avait appris la politesse et le respect de la hiérarchie depuis qu’il était tout petit. Ce garçon semblait les avoir oubliés, ces codes de bienséance dont la société nippone était très soucieuse. Mais d’un côté, ils n’avaient que cinq ans de différence, et bien que Seitaro fasse plus vieux que son âge, Suo devait avoir du mal à vouvoyer une personne qui n’avait que quelques années de plus que lui. De ce fait, il ne releva pas trop, et récupéra sa tasse de café.
Il resta statique lorsqu’il vit que son ancien client s’était perché sur sa table, balançant ses jambes en regardant le plafond. Non, en fait il était vraiment un sans-gêne et le montrait, pour le plaisir de passer pour un élément perturbateur. Seitaro sourit, essayant de ne pas s’emporter. Ce n’était pas à lui de donner à cet adolescent des leçons de conduite en société, si sa mère ne se rendait pas compte quelle attitude il pouvait avoir c’était son souci à elle.

- « Et bah ça doit sacrément bien payer le boulot d’avocat, tas une baraque vachement chouette, tu t'fais pas chier ! Finalement heureusement qui a des types comme moi pour te permettre de gagner du blé. Dans le fond on se complète bien, hein ? Faut que je pense à le dire à ma vieille, elle s’imagine qu’il y’a que toi qui nous ai rendu service mais en fait c’est un service rendu! ».

Eh bien … Ce jeune homme était ce qu’on appelait communément quelqu’un de très direct. Seitaro soupira discrètement, agacé de l’attitude désinvolte du blond, mais se dit qu’après tout, à cet âge il valait mieux qu’il soit insouciant que déjà dans le moule du parfait petit salary-man japonais de base. Il posa sa tasse de café sur le comptoir et s’attarda sur la boîte de chocolat, se remémorant les mots familiers que venaient de lui rapporter Suo. Il fallait bien qu’il réponde quelque chose, lui qui était muet depuis un bout de temps, même si sincèrement Sei’ n’avait aucune envie de répondre à des paroles aussi grossières que celles qu’il venait de proférer. Mais après tout, il n’avait pas tort dans le fond, le métier d’avocat permettait d’avoir une vie assez confortable même si ce n’était pas le luxe extrême non plus. Mais Seitaro était fier de son petit confort et ne le cachait nullement, bien que restant discret sur sa vie privée la plupart du temps.

« C’est sûr que c’est assez … confortable. Mais il est inutile de croire que ce sont uniquement vos méfaits qui nous permettent de gagner notre vie, il y a aussi des affaires bien plus calmes que les vôtres ou des histoires de meurtre ! Enfin, dites ce que vous voulez à votre mère, Suo-kun, cela ne me regarde pas. [color=indianred»[/color]

Être courtois lui permettait de garder son sang-froid, car les gamins insolents dans le genre de Suo l’exaspéraient au plus haut point. Il se souvint qu’il les évitait au lycée, et même au collège, ce genre de personnes qui gesticulait dans tous les sens et parlait très fort pour attirer l’attention sur lui. Vous voyez le genre ? Seitaro était le parfait opposé de ce style de gens, le type studieux et réservé, qui hésitait à répondre quand on lui posait une question et qui restait dans son coin. Bon, il s’était beaucoup déridé depuis son entrée à la fac et il était devenu jovial et sociable, seulement il reliait Suo au travail et au travail, son image était celui du parfait petit avocat dans son costume trois pièces, la chemise remplie de dossiers dans la main. Le genre de personne à fond dans son boulot et imperturbable. Pourtant, lorsqu’il sortait complètement de son travail, il s’habillait du genre décontracté, avec un bermuda et une chemisette à manches courtes, et partait promener son chien. D’ailleurs, celui-ci devait piquer une sieste à l’étage parce qu’on ne l’entendait pas couiner.
Seitaro était pressé de se remettre à travailler pour aller vite et profiter de son dimanche, mais Suo n’avait pas l’air décidé de quitter les lieux, perché sur la table du salon. Il n’aurait peut-être pas dû le laisser entrer ….
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Nakatsuki Suo
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MessageSujet: Re: Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Icon_minitimeMer 6 Avr - 17:17

Certes la maison de Seitaro était spacieuse et lumineuse mais Suo ne pouvait s’empêcher de la trouver trop austère pour un locataire qui n’avait pas même 25 ans… Ce qui est sûr c’est que si on avait laissé un espace pareil entre les mains du blond il l’aurait aménagé tout à fait différemment. Déjà il aurait transformé le salon en véritable terrain de jeu où il aurait pu organiser les plus belle fêtes de l’île ! Ensuite il y aurait des paquets de gâteaux qui traineraient un peu partout ainsi qu’un amas de cannettes vides et autres détritus alimentaires en tout genre… Ajouté à ça des tonnes d’affiches collées aux murs et des tas de machins bidules chouettes éparpillés un peu partout… En fait si cette maison tombait entre les mains de Suo elle n’aurait plus rien d’une maison.. D’une porcherie peut-être où d’un immense squat’ de fêtards mais d’une maison certainement pas. Le blondinet n’était pas un professionnel de l’ordre et chaque fois qu’il faisait des tentatives de rangement il les abandonnait toujours au bout de cinq minutes à peine ayant trouvé quelque chose d’hautement plus intéressant à faire entre temps. Bien évidement c’était un cas un peu extrême mais même sans en arriver à de telles proportions Suo trouvait la demeure de l’avocat déprimante… Déprimante dans le sens où elle reflétait déjà le mode de vie d’un type de 40 ans qui se noyait dans son boulot et qui avait oublié depuis longtemps la définition du verbe s’amuser… hors l’habitant de cette maison n’avait que 22 ans et avait déjà un mode de vie et des habitudes de papi… Il n’y avait qu’à le regarder à l’instant même entrain de boire son café dans sa petite tenue décontractée du dimanche pour s‘en apercevoir. Suo ne prétendait pas qu’il était un as pour décrypter les personnalités de ses semblables mais dans le cas de Seitaro son allure tout entière parlait pour lui.. Il n’y avait qu’à le regarder pour comprendre. Et sa demeure était à son image : une maison clean et bien rangée, pour une vie saine et bien cadrée… super ennuyant en somme quoi. Typiquement le genre de moule dans lequel Suo espérait ne jamais tomber!
Le blondinet trouvait que l’avocat se prenait bien trop au sérieux pour son jeune âge. Il n’y avait qu’à écouter le discours super solennel qu’il lui tenait…

- « C’est sûr que c’est assez … confortable. Mais il est inutile de croire que ce sont uniquement vos méfaits qui nous permettent de gagner notre vie, il y a aussi des affaires bien plus calmes que les vôtres ou des histoires de meurtre ! Enfin, dites ce que vous voulez à votre mère, Suo-kun, cela ne me regarde pas. »

Bla bla bla… c’est bon mec déride toi un peu ! Suo disait ça dans l’unique but de faire la conversation inutile de le prendre comme ça… En plus ça se voyait gros comme une maison que Seitaro n’était pas aux anges d’accueillir son ancien client chez lui et ses sourires crispés ne trompaient personne ! Le blond était loin d’être abruti et avec toutes les fois où cela lui arrivait il était à présent capable de reconnaître quand il exaspérait les gens. Et bien tant pis, Seitaro aurait dû y réfléchir à deux fois avant de le laisser entrer… maintenant il était trop tard. Voilà où ça mène la politesse ! A toujours vouloir se montrer courtois on se retrouvait à devoir supporter un môme bavard et envahissant, et comme l’avocat était bien trop poli pour lui demander de partir il allait être contraint de se le coltiner jusqu’à temps qu’il décide de lui-même de fiche le camp. Haha, trop marrant. Voilà une des raisons pour laquelle Suo ne s’embarrassait pas avec la politesse : lui quand quelqu’un chose le faisait chier il était incapable de faire comme si de rien n’était et de ne pas le montrer et aurait plutôt tendance au contraire à clairement le faire comprendre.

Doucement Suo quitta sa position en tailleur et balança de nouveaux ses jambes sous la table. Soudain un petit sourire malicieux se dessina au coin de sa bouche, une idée venait de germer dans la tête du blond. Puisqu’il n’avait rien de particulier à faire cet après-midi Suo allait s’amuser à choque le jeune avocat et voir jusqu’à quel point il pouvait rester poli avant de craquer. Ca promettait d’être marrant et le petit jeu commençait dès à présent… L’adolescent se redressa légèrement sur la table et fouilla dans la poche de son jean pour en sortir son paquet de clopes et son briquet. Sans plus tarder il alluma une cigarette et la porta à sa bouche. Puis il rangea ses affaires à leur place dans sa poche et relevant le visage vers l’avocat le gratifia d’un sourire des plus radieux. Sa désinvolture face à des situations sérieuses avait le don d’en agacer plus d’un et il se doutait que Seitaro ne serait pas en reste de ce côté-là…

- « Tu sais tu peux te détendre, t’es pas entrain de bosser là. On dirait que tu t’apprêtes à faire une syncope tellement t’es coincé… »

Nouveau sourire mais plus moqueur cette fois-ci. En tant que personnes très spontanée Suo ne se privait jamais de dire ce qu’il pensait, même quand cela n’était pas des plus agréable à entendre…
D’un bond l’adolescent se mit debout et s’approcha lentement de l’évier dans lequel il laissa tomber sa cendre de cigarette. Après quoi il tourna les talons et s’avança vers la chaîne-hifi située dans un coin du salon. Coinçant sa clope entre ses lèvres il s’accroupit pour étudier la collection de disques de son hôte. Il pencha légèrement la tête sur le coté pour lire les titres des albums et fouilla sans retenue dans sa collection, se saisissant de divers disques puis les reposant sans faire attention à l’ordre dans lequel Seitaro les avait rangé à la base.. Au bout d’un moment il reprit sa cigarette entre ses doigts et tourna le buste en direction de l‘avocat :

- « T’aurais pas quelque chose qui déménage ? On risque de s’endormir avec ce qu’il y a là… »

Haha c’est que Seitaro allait vite regretter d’avoir fait entrer cet énergumène chez lui, si ce n’était pas déjà le cas…
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Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Vide
MessageSujet: Re: Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Icon_minitimeMer 6 Avr - 21:23

La demeure de Seitarô semblait grandement intriguer le jeune blond car il en épiait les moindres recoins. Il avait commencé par s’asseoir sans trop de ménagement sur la table qui heureusement était rangée, sinon vu la délicatesse avec laquelle il s’était installé Sei’ aurait retrouvé la moitié de ses affaires par terre. Le jeune avocat avait décidé de ne pas céder à la provocation de son ancien client qu’il trouvait carrément irrespectueux, et continuait de boire son café sans demander son reste.
Finalement la tirade qu’il lui adressa n’eut aucun effet sur l’adolescent puisqu’il ne prit même pas la peine de lui répondre, continuant sa petite inspection du regard, perché sur la table, balançant allègrement ses jambes d’avant en arrière.
C’était sans doute parce que le jeune homme avait eu une enfance et adolescente très strictes qu’il était devenu adulte trop rapidement. Il était vrai qu’à son âge, les gens passaient encore énormément de temps dans les discothèques à danser jusqu’à pas d’heure, à faire des soirées entre amis, à sortir, à s’habiller de manière décontractée … Seitarô était entré dans le moule des adultes coincés dans leurs costumes trois pièces bien trop tôt, et ce sans doute grâce ou à cause de l’éducation sévère et droit qu’il avait reçu. Par courts instants, Nabeshima se surprenait à envier quelque peu la position du jeune Suo qui n’avait l’air de se préoccuper de rien hormis de ce qui pourrait assouvir sa curiosité. Il n’avait pas l’air de de soucier des principes, des règles et de tous ces trucs qu’imposait la société.
Mais cette envie n’était que passagère et Seitarô revenait bien vite à la réalité. Pourtant, avec un garnement comme celui-ci, au lieu de le réprimander, il pourrait en profiter pour se dérider, non ?
Perplexe, il sirotait son café en réfléchissant.

C’est alors que Suo fit quelque chose qui détruisit en une fraction de seconde tous les projets de Sei’ de se dérider à ses côtés. Il se leva brusquement de la table qui émit un grincement sonore qui fit grimacer le jeune avocat, et se mit à fouiller dans sa poche avant d’en sortir un paquet de cigarettes. Attendez, il ne comptait quand même pas fumer dans sa maison, si ?
Eh bien … Si. Les yeux ronds, Seitarô regarda son vis-à-vis prendre son briquer et allumer sa cigarette, sous son nez. Sur le coup, il en resta muet de stupeur, regardant le jeune homme tirer quelques bouffées de fumée avant de la recracher devant lui. Une espèce de brume grisâtre et nauséabonde (désolée, la joueuse est asthmatique et anti-cigarette à fond, ça me file des migraines épouvantables et la nausée @_@) se forma dans le salon.

« Heu, je suis asthmatique ! » lança Nabeshima en regardant Suo se déplacer vers l’évier pour y répandre la cendre.

Bien sûr c’était complètement faux mais c’était la seule chose qu’il avait trouvé de crédible pour le dissuader de fumer ici sans passer pour le gros ringard coincé. Surtout qu’il venait de lui conseiller de se détendre et d’arrêter de faire comme s’il était au travail. Il n’avait pas tort, on était dimanche, il fallait qu’il se lâche un peu ! Essayant de prendre sur lui car, quand on a adopté un rythme de vie précis, il est difficile de s’en défaire, il sourit maladroitement en priant pour que Suo éteigne sa cigarette sans faire de commentaires.
Seitarô n’avait pas de bons souvenirs avec la cigarette : son père qui fumait beaucoup à l’époque avait eu quelques soucis de santé. Il s’en était sorti et avait cessé de fumer, mais depuis, le brun était très réticent devant les gens la clope en main. Mais cela le regardait, pour Suo, il serait asthmatique.

Mais Suo se déplaça cette fois jusqu’à sa chaîne Hi-fi et se mit à fouiller dans sa discothèque (ça se dit pour ce genre de chose ? XD). Il sortit les CD un à un, les rempilant dans le désordre. Seitarô allait répliquer mais se donna une claque mentale pour arrêter de critiquer chaque fait et geste de ce jeune homme qui au final était juste quelqu’un de très curieux. Et puis, peut-être que si les CD étaient moins rangés par ordre alphabétique et tutti quanti, il passerait un peu moins pour un gros maniaque du rangement et de la propreté.
En tout cas, il lui demanda s’il n’avait pas un truc « qui déménageait ». Surpris, le jeune homme se rapprocha et, connaissant la pile par cœur, dénicha un CD de rock assez rythmé (je te laisse choisir l’artiste je n’y connais RIEN), et le tendit à Suo.

« J’ai toujours ça … »

Soudain, le jeune avocat aperçut un carnet au bout de la table sur laquelle s’était assis Suo un peu plus tôt. Subitement gêné, Sei’ s’approcha discrètement dudit carnet et s’en empara. Il contenait ses essais concernant son roman sur les élèves de l’île et leur excursion, et d’autres idées pour des nouvelles diverses, et il ne tenait pas à ce que le blond tombe dessus. Dieu seul sait ce qu’il pourrait faire avec ça ! Surtout que bavard comme il avait l’air d’être il serait bien capable de raconter à qui voulait l’entendre que son sujet d’inspiration était le désarroi de ces pauvres élèves. Il s’attirerait de ce fait les foudres des élèves tokyoïtes et des villageois, pour s’être intéressé de trop près à ces touristes.
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Nakatsuki Suo
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MessageSujet: Re: Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Icon_minitimeLun 18 Avr - 18:22

  • H.J : Désolée du temps d'attente baby ._. En plus c'est pas extra mais je savais pas trop quoi faire pour relancer le truc, so j'ai fais mon boulet ^.^

Lorsque Seitaro avait rouspété contre la cigarette du blond en lui signalant qu’il était
asthmatique ce dernier avait préféré s’éloigner de l’avocat pour se diriger dans un coin reculé du salon. Le blondinet était peut-être d’un grand je m’en-foutiste mais il ne jouait pas avec la santé des autres, juste avec la sienne… Depuis le jour où on l’avait informé de sa propre maladie le jeune homme avait compris la vraie valeur de ce mot et ne se permettait plus d’en rire parce qu’il savait désormais que ça n’avait absolument rien de rigolo… C’est vrai qu’il aurait pu écraser sa cigarette directement mais il ne fallait pas trop lui en demander non plus… Il s’était éloigné, c’était déjà bien. Il s’était avancé dans le salon et avait été intrigué par la grande chaîne hifi de l’avocat. Pour mettre de l’ambiance quoi de tel qu’un peu de bonne musique ? Sauf que les albums qu’avaient Seitaro et bah… c’était pas vraiment le top quoi. Non pas qu’ils étaient mauvais, c’était des bons groupes pour la plupart mais ce n’était pas vraiment la musique qui pouvaient plaire à un adolescent comme Suo. Dans son cas il lui fallait une musique qui bougeait au moins autant que lui ! Du son sur lequel on pouvait danser, sauter, crier… enfin du Suo dans toute sa splendeur quoi ! Il aura tout le temps d’écouter de la musique lente et déprimante lorsque sa maladie aura évolué au point qu’elle l’empêchera de bouger.

- « J’ai toujours ça … »

Suo releva vivement la tête et s’empara de l’album que lui tendait son aîné. Il inspecta curieusement la pochette avant de sourire d’un air satisfait. Ouais c’était pas mal ça… Pour une fois les deux jeunes hommes tombaient d’accord ! Le jeune adolescent inséra le disque dans le lecteur et appuya sur le bouton « play » pour lancer la musique. Après quoi il se dirigea rapidement vers l’évier de la cuisine avant que la cendre de sa cigarette ne s’écrase sur le tapis. Il tira encore deux / trois fois sur le filtre avant d’écraser son mégot et de l’abandonner au fond de l’évier.

Ensuite Suo reporta son attention sur l’avocat et observa que ce dernier tenait fermement un carnet qu’il tentait visiblement de cacher aux yeux de Suo. Le blond arqua un sourcil suspect et fixa Seitaro durant un petit moment. C’était son journal intime ce truc ou quoi ? Qu’il se rassure Suo n’allait pas lui arracher des mains pour s’empresser de courir le lire quelque part. Si ce carnet contenait bel et bien la vie du jeune avocat nul risque qu’il intéresse notre blondinet ! Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu’il n’avait pas l’intention de perdre son temps à lire les banalités qui selon lui composées la vie de Seitaro. Maison, boulot, dodo… tu parles d’un ennui! Suo préférait de loin se concentrer sur sa propre vie et la vivre à fond tant qu’il en était encore temps plutôt que d’aller voir ailleurs ce qu’il se passait… ça ne servait pas à grand-chose selon lui. Mise à part bien sûr lorsque c’était une personne importante pour lui qui désirait se confier, dans ce cas il lui arrivait de se poser et d’écouter les histoires des autres… mais sinon ça ne l’intéressait pas vraiment. Ce qui l’intéressait c’était le présent et comment il pouvait faire de chaque instant un moment délirant! Le passé c’était du passé (oh puissante comme réflexion xD) et l’avenir était une chose à laquelle il ne voulait surtout pas penser…

Pour sa part la seule chose que Suo parvenait à écrire c’était des chansons, pour la simple et bonne raison que ça ne mettait pas longtemps à faire pour peu que l’on soit un minimum inspiré. Rester des heures et des heures tranquille à écrire un roman, très peu pour lui. Et puis même lorsqu’il écrivait des chansons notre petit blondinet n’était pas calme, il s’arrêtait à chaque fin de phrase pour la chanter bruyamment et gesticulait dans toute sa chambre en guise de chorégraphie… Il baragouinait des phrases en anglais également. En somme il faisait ce que faisaient la plupart des gamins de son âge lorsqu’ils étaient seul dans leur chambre à la différence prêt que lui n’attendait pas qu’on ne le voit pas pour faire le pitre ! Si ça lui prenait de danser comme un dégénéré au milieu du salon de l’avocat il n’allait pas s’en priver… D’ailleurs en parlant de ça il commençait déjà à secouer la tête et à se déhancher au rythme de la musique. Maintenant il ne manquait plus que Seitaro se déride un peu et qu’il trouve un centre d’intérêt commun pour alimenter une conversation et ils pourraient vraiment passer un bon moment. De toute manière puisque Suo avait décidé de rester là il allait tout faire pour… Je ne vous ai pas fais tout un couplet sur l’intensité du moment présent pour des prunes !

Suo allait dire quelque chose à Seitaro histoire de commencer un semblant de discussion lorsqu’un aboiement vint couvrir le son de sa voix. Instinctivement le blond parcouru la pièce du regard afin de trouver l’origine de ce bruit et remarqua la présence d’un adorable toutou au pied de l’escalier. Directement le jeune adolescent s’avança vers ce nouvel arrivant et s’accroupit à ses côtés.

- « Hey salut toi, c’est la musique qui t’a fais descendre? »

Sur ce Suo attrapa le chien dans ses bras et se relevant entreprit de danser avec lui. Il saisit l’une des pattes de l’animal comme si il voulait valser avec lui et tourna sur lui-même durant un instant, sautillant gaiement au rythme de la musique. Au bout d’un temps il finit par le reposer au sol -c’est qu’il pesait quand même son poids la bestiole!- mais alors qu’il se tournait vers l’avocat le chien, visiblement vexé d’être aussi vite délaissé sauta sur Suo sans qu’il ne s’en douta. Sous l’effet du choc le jeune homme bascula en arrière et s’aplatit de tout son long sur la table basse. Sa tête heurta violemment un vase en verre (ou en cristal ?) qui trônait là et le brisa en milles morceaux. L’adolescent grimaça et cria légèrement, plus par surprise que pas réel mal avant de rouler sur la table et de terminer le nez sur le sol. Il resta un moment dans cette position, réalisant petit à petit ce qu’il venait de se passer et entreprit finalement de s’assoir. C’est à ce moment là qu’il réalisa que le verre du vase lui avait laissé de belles coupures sur l’avant bras droit ainsi que sur la main et que ces dernières saignaient abondamment. L’arrière de sa tête quant-à elle le lançait et il y avait fort à parier qu’une bosse pointerait le bout de son nez d’ici pas trop de temps… Sans parler de ses dégâts physiques ce petit incident venait de semer une belle pagaille dans le salon de l’avocat, son verre était entièrement brisé (espérons qu’il n’y tenait pas trop) et une multitude d’éclats coupants jonchaient à présent le sol… Mais quel boulet ce Suo !

- « Aïe… » gémit-il tout en se frottant l’arrière du crâne, puis relevant la tête vers l’avocat il rajouta en rigolant doucement afin de dédramatiser « si je porte plainte contre ton chien c’est encore toi qui assurera ma défense? »

En parlant de ce dernier il venait justement de revenir vers sa victime et le couvrait à présent de grosses léchouilles baveuses.

- « Oh dégage saloperie ! » ronchonna Suo en lui assénant un coup de coude dans le museau.

Hé oui il n’allait pas lui refaire le coup le bestiau… Suo aurait du se méfier dès le départ : les choses mignonnes cachent en réalité très bien leur jeu. Il en savait quelque chose étant lui-même un adepte de ce genre de camouflage… Désormais entre ce chien et Suo c’était la guerre ouverte ! éwè ! Lentement l’adolescent abaissa ses yeux sur les coupures sanguinolentes qui commençait doucement à venir tâcher le sol de l’avocat.. Il faudrait peut-être faire quelque chose, non ?
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MessageSujet: Re: Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro] Icon_minitime

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Je t'offre des chocolats mais.. va pas t'immaginer des choses ! è.é [Seitaro]

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