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Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke

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Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Vide
MessageSujet: Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Icon_minitimeVen 31 Juil - 22:04

    Comme d'habitude, Hisako avait passé la journée enfermée chez elle à faire tout ce qu'une mère serait sensée faire; autrement dit, la cuisine, le ménage ainsi que la lessive. Ce n'était pas forcément par obligation bien que cela pourrait totalement paraître le cas, mais disons plutôt que dans l'état qu'était sa mère, ce ne serait que d'une cruauté que de l'obliger à le faire alors que celle-ci était largement restreint dans ce qu'elle pouvait faire. Hors, Hisako était un peu comme la femme de la maison, malgré son âge. D'ailleurs, elle ne l'avait jamais dit à sa mère, mais elle avait la grande impression de gâcher de son adolescence. Ce n'était aucunement la faute de celle-ci si elle avait eu cet accident, mais disons que plus elle y pensait et plus elle trouvait ça triste de ne pas profiter de sa jeunesse plus que ça. C'est vrai, les enfants de son âge vont à l'école, sortent dans les boîtes de nuit, les bars et les centres commerciaux alors qu'elle, elle se doit de faire complètement le contraire. D'ailleurs, depuis qu'ils étaient coincés sur cette île, Hisako n'arrêtait pas de faire face à la solitude. Les habitants de l'île n'étaient pas tout à fait de son âge ou alors, ils avaient un caractère complètement différent du sien qui fait qu'ils n'auront pas grand chose en commun. Au début, elle s'y était largement habituée à solitude, mais peu à peu, la demoiselle commençait à se lasser de celle-ci qui la suivait partout. C'est pourquoi, lorsqu'elle a su que des lycéens venaient tout juste d'arriver sur l'île, elle se sentit alors plus confiante, espérant pouvoir connaître plusieurs jeunes de son âge et peut-être avoir une vie sociale un peu plus grande et différente.

    L'après-midi tirait donc à ses débuts et Hisako était agacée par ses quatre murs qui la retenaient depuis un moment. Hors, elle avait décidé de sortir et de voir un autre paysage. D'ailleurs, elle se devait d'aller faire des provisions pour remplir son frigo de nourriture étant donné qu'à l'instant-même, il était complètement vide. Le pas lent, elle s'était tout juste engagée sur un petit chemin qui menait au combini. Elle avait tellement l'habitude d'y aller que les employés de la place savait exactement qui elle était. Ce n'était pas difficile non plus, il n'y a que très peu d'habitants sur cette île alors d'une façon ou d'une autre, les habitants finissent par se connaître assez bien. La distance entre le supermarché et sa maison n'était pas très longue, Hisako ne mit que quelques minutes avant d'y arriver. Puis lorsqu'elle fut devant celui-ci, elle y entra sous les regards des habitants et des employés dont certains d'entre eux la saluèrent d'un sourire ou d'un signe de main. Par la suite, elle commença à faire ses provisions en prenant la nourriture dont elle avait besoin. Cela ne fut pas très long connaissant le supermarché presque par coeur. Puis une fois terminé, elle ressortie de celui-ci, trois sacs en main. Ce n'était peut-être pas tant que ça, mais lorsqu'il s'agit de faire le chemin à pied avec un sac dans chaque main et un dont elle tenait difficilement et qui lui cachait la moitié de la vue, c'était une toute autre chose. N'empêche, la demoiselle avança difficilement ne voulant pas échapper l'un de ses sacs sur le sol. Mais parfois il suffit de faire attention pour qu'une gaffe arrive et c'est ce qui se produit. Hisako sentait que l'un de ses sacs allait tomber et s'était donc arrêté de marcher un instant pour tenter de le replacer. Mais il lui avait suffit d'un petit faux mouvement pour que celui-ci tombe et se renverse sur le sol, fruits et légumes roulant un peu partout autour d'elle alors que d'autres terminaient leur roulade aux pieds de plusieurs personnes. Dans un soupir de découragement, elle baissa un instant la tête en voyant tout ce qu'elle venait de perdre. Puis elle se pencha avant de déposer ses deux autres sacs sur le sol et de commencer à ramasser ce qui s'était éparpillé. C'est à ce moment-là - alors qu'elle était toujours penchée pour ramasser ses choses - qu'elle vit deux pieds lui faire face, ce qui la fit relever la tête vers la personne. Mais le soleil, étant très haut dans le ciel, vint lui embrouiller la vue et Hisako ne pu faire autrement que se lever pour bien faire face à la personne devant elle. Une personne qui, au premier regard, lui était complètement inconnu. Alors elle conclu que c'était un des lycéens qui était venu sur l'île. Se demandant alors ce qu'il voulait, elle lui demanda...

    Hisako : Salut ! Hum...je peux peut-être t'aider ?
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Kim Hyo Jin
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Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Vide
MessageSujet: Re: Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Icon_minitimeVen 31 Juil - 23:32

    Keisuke se tournait les pouces sur son lit. C’était l’après-midi, et il était enfermé dans sa chambre, à l’auberge. Pourquoi ne se baignait-il pas ? Il l’avait fait hier, toute l’après-midi, et s’il commençait à laisser la routine s’installer, il n’avait pas fini … Enfin, j’ai dit qu’il se tournait les pouces, en vérité il bouquinait le Shônen Jump qu’il avait acheté la veille au combini en compagnie de Fujiwara Tenshi, une fille de sa classe avec qui il n’avait jamais parlé auparavant. Il avait presque fini de lire le magazine en long, en large et en travers. Il l’adorait, et ne manquait jamais un numéro. Une chance que le combini de ce petit coin paumé le vende ! Le jeune homme était satisfait de son achat, en plus ça lui avait coûté un peu moins cher qu’au Japon. A croire qu’Okinawa faisait aussi des tarifs réduits pour attirer la clientèle !
    En tout cas, il avait lu toutes les suites de manga à succès proposées dans ce numéro et n’avait rien regretté. Même si Naruto commençait à être répétitif vu le nombre de tomes sortis par l’auteur, l’intrigue restait palpitante, un grand atout pour un mangaka de renom. Eh oui, Masashi Kishimoto, ce nom avait traversé les continents !
    Mais Keisuke en eut assez au bout d’un moment. Cela faisait bien deux heures qu’il lisait dans le plus grand des silences. Il fallait changer de disque un peu, non ? Ainsi, le jeune homme referma le magazine et le posa sur sa table de chevet où il comptait bien le retrouver en rentrant. Soupirant un bon coup, il enfila un T-shirt, ne comptant pas se pavaner torse-nu dans le village, et ses tongs aussi. Il passa une main dans ses cheveux pour les aplatir un peu, mais ce fut peine perdue. Ses mèches étaient trop rebelles pour que le passage de ses doigts fins et longilignes serve à quelque chose.
    Il descendit tranquillement après avoir fermé la porte à clé, puis passa à l’accueil déposer la clé au cas où Akira rentrerait avant lui. Cette fois il eut affaire à Kimiko, contrairement à la veille où c’était Joon Ki qui se chargeait de l’accueil, vu l’heure tardive.
    Il bavarda un instant avec elle, pour vérifier si c’était voulu que son assistant soit du service de nuit et elle du jour, ce à quoi elle répondit positivement. Il avait donc visé juste.

    Après cette courte discussion, il passa la porte de l’auberge et s’arrêta quelques mètres plus loin. Il se prit à regarder droit devant, le regard dans le vide et sans vraiment fixer quelque chose réellement. En fait, il était en train de se rendre compte qu’il était sorti sans but particulier. Il ne savait pas où aller ni que faire. Il avait déjà fait le tour des lieux maintes et maintes fois … Qu’allait-il faire, donc ? Essayer de rencontrer des gens ? Qui sait, peut-être que le village n’était pas tellement fantôme et qu’un jour il verrait un habitant surgir de chez lui, ou de nulle part … Au choix. Keisuke était tout de même surpris car jusqu’ici il n’avait encore pas vu aucun résident de l’île. Mais pourtant, il fallait bien qu’ils sortent pour se réapprovisionner, se balader etc, non ? En tout cas c’était ce qu’il pensait. Mais peut-être qu’à chaque fois qu’il se rendait au village, il arrivait au moment où chacun était chez soi ? Mais il n’avait vu que des élèves de sa classe à la plage, étrange. Peut-être que lorsqu’on vivait ici, depuis toujours, on se lassait d’aller se baigner tous les jours ? Et les enfants, pour aller à l’école, ils allaient jusqu’à Naha à pied tous les jours ? Sans doute.
    A force de s’être plongé dans ses réflexions et supputations inutiles ou non, Keisuke n’avait même pas remarqué que ses jambes s’étaient remises en marche et l’entraînaient vers le village.
    C’est alors qu’en continuant son chemin, ayant dépassé depuis peu le combini où il s’était rendu hier soir, il aperçut une fille accroupie à même le sol, en face de lui mais un peu plus loin. Apparemment le contenu de son sac de courses s’était déversé par terre. Il se précipita vers elle, prenant soin de ne pas marcher sur ses provisions, et lorsqu’il arriva à sa hauteur il se planta devant elle. Elle redressa la tête et lâcha :

    HISAKO - Salut ! Hum...je peux peut-être t'aider ?
    KEISUKE – Je te retourne la question. Contrairement à toi, je crois que je n’ai pas besoin d’aide.

    Cela dit, il se baissa à son tour et commença rassembler les fruits et légumes éparpillés à tous les coins du chemin, enfournant tout pêle-mêle dans son sac de courses. De temps à autre, il fixait pendant quelques secondes la demoiselle, afin de l’identifier un peu. Elle semblait avoir le même âge que lui, mais pourtant son visage ne lui rappelait personne. Etait-elle dans sa classe et il ne l’avait jamais remarquée, ou vivait-elle ici ? Dans le doute, avant de faire une gaffe, il posa sa question :

    KEISUKE – Désolé de te demander ça, mais tu es dans ma classe ou tu es d’ici ? Ca doit te paraître bizarre, mais je ne suis pas forcément attentif à tous mes camarades de classe, donc si tu en es désolé de ne pas te reconnaître.

    Il allait passer pour un benêt, un boulet, qu’elle soit de sa classe ou non. Elle allait le regarder de travers, pouffer et se moquer de lui, non ?
    En tout cas, ils avaient terminé de ramasser toutes les provisions répandues au sol par la maladresse ou un accident de parcours de la jeune inconnue. Ils se redressèrent, et quand il remarqua qu’elle portait trois sacs à elle tout seule, Kei’ la déchargea de deux d’entre eux et dit, sûr de lui :

    KEISUKE – Je crois que tu as besoin d’aide. Surtout si tu ne veux pas que cet incident se reproduise !

    Les deux sacs dans les bras, le troisième étant pour elle, Keisuke était paré pour raccompagner la jeune fille jusqu’à l’auberge si elle était de sa classe ou jusqu’à chez elle. Mais vu le nombre de provisions, l’hypothèse qu’elle soit une fille de sa classe s’estompait peu à peu et il se sentait de plus en plus bête d’avoir posé la question. Il aurait dû comprendre plus tôt !
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Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Vide
MessageSujet: Re: Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Icon_minitimeSam 1 Aoû - 1:28

    Keisuke : Je te retourne la question. Contrairement à toi, je crois que je n’ai pas besoin d’aide.

    Bien que cela aurait pu être le cas, le garçon n'attendait pas d'avoir un renseignement quelconque. Au contraire, il s'était approché d'elle parce qu'il avait vu qu'elle avait besoin d'aide. C'est vrai que sa question avait été légèrement stupide ayant conscience du petit incident qui venait de se produire. D'ailleurs, elle n'eut même pas le temps de lui répondre qu'il s'était à son tour accroupi de façon à ramasser ce qui traînait. Et lorsque cela se fit, Hisako se remit à ramasser les dernières petites chose qui se trouvaient un peu plus loin. En jetant un rapide coup d'oeil aux fruits et aux légumes, elle put remarquer qu'au moins la chute de ceux-ci ne semblait pas les avoir trop écrasés, chose qui aurait été décevante en sachant qu'elle aurait été obligé de retourner en dedans pour en acheter de nouveaux. Alors qu'elle prit dans ses mains les derniers fruits restants, le jeune inconnu lui adressa à nouveau la parole.

    Keisuke : Désolé de te demander ça, mais tu es dans ma classe ou tu es d’ici ? Ca doit te paraître bizarre, mais je ne suis pas forcément attentif à tous mes camarades de classe, donc si tu en es désolé de ne pas te reconnaître.

    Il était facile pour elle de reconnaître si les gens étaient des habitants de l'île ou pas. La preuve, elle l'avait deviné en ce qui concernait le garçon et le fait qu'il lui parle de sa classe ne faisait que confirmer la chose. Toutefois, elle aurait parié qu'à son tour, il sache reconnaître les gens de sa classe ou de son école, mais apparemment ce n'était pas le cas. Du plus loin qu'elle se rappelait, elle, elle était toujours parvenue à retenir les visages de ses camarades de classe. Pas forcément le nom de ceux-ci, mais le visage oui. Mais peut-être que depuis que la demoiselle a arrêté d'aller à l'école, les classes de niveau supérieur étaient beaucoup plus nombreuses. Ses fruits en main, elle se redressa avant de rejoindre le jeune adolescent et de déposer ceux-ci dans l'un des sacs. Puis s'étant retournée vers lui, un petit sourire apparu sur ses lèvres.

    Hisako : Ne soit pas désolé pour ça, il n'y a pas de honte à poser des questions. Je suis d'ici.

    En se redressant à nouveau, Hisako tenta d'empoigner ses trois sacs, espérant cette fois de ne rien renverser. Cependant, alors qu'elle n'avait qu'un sac en main, elle vit le garçon en prendre deux, prêt à aller là où elle désirait. Ce petit geste ne fit que faire sourire à nouveau la demoiselle qui ne lui avait en fait, rien demandé. D'accord, le fait qu'elle ait échappé ses sacs signifiait sans doute qu'un peu d'aide n'était pas de refus, mais ce n'est pas tout le monde qui y porterait attention et même, ce n'est pas tout de le monde qui aurait accepté de l'aide, préférant se débrouiller d'eux-même.

    Keisuke : Je crois que tu as besoin d’aide. Surtout si tu ne veux pas que cet incident se reproduise !

    Hisako : Merci, c'est gentil !

    À ce même moment, une voix venant de derrière retentit. C'était la voix d'un des employés du supermarché qui avait sans doute vu ce qui c'était passé. Ils avaient l'habitude d'intervenir dans ce genre de chose, ceux-là. Hors, celle-ci se retourna vers lui lorsqu'il prit la parole.

    Employé : Hisako ! Il y a un problème ?

    Hisako : Non, ca va aller. Merci !


    Hisako reporta ensuite son attention vers le garçon. Sans plus attendre, elle s'engagea sur le petit chemin qu'elle avait prit tout à l'heure pour retourner chez elle, en sa compagnie. Avec un peu de chance, le jeune inconnu voudra peut-être rester un peu dans sa maison. Il y avait un bon bout de temps où elle n'avait pas rencontré de nouvelles personnes et lorsqu'elle habitait à Osaka, elle se rappelait à quel point sa famille, plus particulièrement sa mère, aimait recevoir. Autant des membres de la famille que de nouveaux voisins ou de nouveaux amis. Mais depuis l'accident de celle-ci, sa mère n'avait plus eu le courage de recevoir autant de visite. D'ailleurs, elle ne cessait de demander à Hisako d'amener ses amis de l'île à la maison. Mais comment lui expliquer qu'elle n'avait pas vraiment le temps de voir ou même d'apprendre à connaître des gens, excepté en cet instant.

    Hisako : Comme tu as pu le constater, je m'appelle Hisako. Kajitori Hisako. Et toi ?
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Kim Hyo Jin
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Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Vide
MessageSujet: Re: Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Icon_minitimeSam 1 Aoû - 2:04

    Il avait tout de même hésité lorsqu’il avait demandé à la jeune fille si elle était d’ici ou dans sa classe. C’était à cause de son apparence, elle ne semblait pas plus âgée que lui. Mais cela ne voulait rien dire, il pouvait très bien y avoir des adolescents dans ce village, tout de même. Mais comme depuis qu’il était là, le jeune homme n’avait encore rencontré personne, il était en droit de se poser la question, surtout que son attitude étourdie pouvait justifier le fait que si elle était bel et bien une élève de sa classe, il ne l’avait pas reconnue. Il ne reconnaissait même pas la moitié des têtes de sa classe … A la limite la bande de Kaoru et d’Inazuma, qui se faisaient assez bien remarquer, Akira qui partageait sa chambre à l’auberge, Keiko et Satoru qui étaient loin de passer inaperçus … Mais après, il ne fallait pas trop lui en demander non plus ! En tout cas, la demoiselle qui se tenait face à lui avec ses fruits et légumes en main n’avait pas l’air ni distance, ni froide. Elle semblait encline à la conversation.

    HISAKO - Ne soit pas désolé pour ça, il n'y a pas de honte à poser des questions. Je suis d'ici.
    KEISUKE – C’est noté ! Je ne raconterai pas n’importe quoi comme ça … Ca a l’air de t’étonner que je sois incapable de retenir les visages des gens de ma classe, je me trompe ?

    Il n’avait pu s’empêcher de poser cette question suite à la mine stupéfaite qu’avait affiché la demoiselle un peu plus tôt. C’était plus fort que lui, si quelque chose l’intriguait, il se devait de comprendre le pourquoi du comment.
    Par la suite, la jeune fille avait tenté de reprendre ses trois sac, mais c’était peine perdue puisque Kei s’en était déjà emparé de deux. Elle avait paru surprise au premier abord, comme si elle n’était pas habituée à l’entraide. Il haussa légèrement les épaules, laissant ses pensées là où elles étaient cette fois. Après tout, il l’avait aidée à ramasser ses provisions, il pouvait bien lui servir de porte-charge pour aller jusqu’à chez elle. Ce n’était pas un effort surhumain à accomplir pour lui, et puis de toute manière il n’avait rien de particulier à faire et personne ne l’attendait. Une raison supplémentaire s’ajouta : cette fille était une habitante de l’île, et depuis le début il avait désiré faire connaissance avec les autochtones. Son souhait se voyait réalisé.

    HISAKO - Merci, c'est gentil !
    KEISUKE – Y’a pas de quoi …

    C’est alors que quelque chose à laquelle le jeune nippon ne s’attendait pas se produisit. Une voix qui n’était ni la sienne ni celle de la demoiselle, mais plutôt une voix rauque d’un adulte, retentit à leurs oreilles. Par réflexe, il se retourna vers l’endroit où il lui semblait avoir entendu ce timbre, et aperçut un homme vêtu de l’uniforme de la supérette devant laquelle il venait de passer, quelques instants auparavant. Un peu surpris de voir quelqu’un ici, il écouta attentivement ce que disait l’employé :

    EMPLOYE - Hisako ! Il y a un problème ?

    Ce type l’appelait par son prénom, il devait la connaître assez bien pour se permettre cette familiarité ! A moins qu’ici, le système de politesse ne soit pas aussi strict que sur l’île principale qu’était le Japon. Ou alors, comme c’était un petit village, tout le monde se connaissait et s’appelait par leurs prénoms respectifs. En tout cas, Keisuke avait pu apprendre que son interlocutrice aux allures de lycéenne se prénommait Hisako. Il ne connaissait personne qui portait ce prénom, c’était joli pour une fille, et cela collait bien à son apparence douce et raffinée, à ses yeux.

    HISAKO - Non, ca va aller. Merci !

    Lorsque l’employé, satisfait de la réponse, rebroussa chemin, Keisuke se retourna à nouveau vers la dénommée Hisako et demanda, surpris :

    KEISUKE – Tout le monde se connaît ici ou c’est juste toi qui es connue par tout le village ?

    Dans tous les cas ça fonctionnait à vrai dire. Les deux étaient plausibles.
    Puis les deux adolescents s’étaient engagés dans le chemin que la jeune fille avait commencé à emprunter. Ils ne marchaient pas depuis bien longtemps lorsque la demoiselle se présenta :

    HISAKO - Comme tu as pu le constater, je m'appelle Hisako. Kajitori Hisako. Et toi ?
    KEISUKE – Oui, j’avais relevé. Hajime mashite, Kajitori-san. Je m’appelle Tokugawa Keisuke.

    Le jeune homme sourit, puis reporta son attention sur le chemin à faire. Il se demandait dans laquelle de ces bâtisses Hisako pouvait-elle bien résider. Il les avait bien observées, la veille, et elles avaient toute un charme unique. Donc, quelle que soit la demeure de la jeune fille, Kei’ pouvait être certain que ce serait une jolie maison. Pensif, il continuait de marcher aux côtés d’Hisako tout en surveillant le chemin à suivre, histoire de le mémoriser. On ne sait jamais ! Mais pour le moment, c’était elle le guide.
    Au bout d’un bout de chemin, sa curiosité dépassa son silence habituel et il demanda, enjoué :

    KEISUKE – Dis-moi, elle est loin d’ici ta maison ?
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Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Vide
MessageSujet: Re: Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Icon_minitimeSam 1 Aoû - 2:59

    Bien que la jeune fille avait semblé étonnée qu'il ne connaisse pas tous les élèves de sa propre classe, lui, il semblait étonné de la voir aussi étonnée à ce fait. Mais elle ne le jugeait en rien; après tout, ce n'était pas obligatoire et puis tout le monde n'a pas la même capacité à retenir les noms ou les visages des gens qu'ils fréquentent. Seulement, c'était quelques fois utile si on se fiait à certaines de ses expériences, de se rappeler qu'on a déjà un tel ou une telle à quelque part. Toutefois, le jeune homme eut droit à un haussement de sourcils de la demoiselle. Qu'avait-il l'intention de raconter au juste ? Et surtout à qui ? D'accord, le "à qui" s'agissait sûrement de ses camarades de classe, mais n'empêche. C'est pourquoi elle eut un petit air perdu et incertain en répondant à sa réplique.

    Keisuke : C’est noté ! Je ne raconterai pas n’importe quoi comme ça … Ca a l’air de t’étonner que je sois incapable de retenir les visages des gens de ma classe, je me trompe ?

    Hisako : Euh, raconter quoi ? Qu'une jeune demoiselle à renversé ses sacs de provision ? Et non...tu ne te trompes pas. Mais il me semble que quand j'allais encore à l'école, c'était de toute petite classe alors il était facile de reconnaître nos camarades.

    Suite à l'intervention de l'employé, le japonais avait semblé surpris pour une raison qu'ignorait Hisako. Il est vrai que sur une île comme ça, on ne s'attend pas forcément à y voir des habitants. Il y a tellement peu de chose que les nouveaux venus, comme ces lycéens, doivent sans doute trouver ennuyant de devoir vivre sur une île où aucun centre commercial, ni cinéma, ni de boite de nuit ou d'endroit pour jouer aux arcades, ne se présentaient. Ça avait été difficile tout de même pour Hisako durant les premières journées, se rappelant qu'elle avait vite fait le tour de l'île. Mais c'est à force d'y être qu'elle a fini par apprécier cet endroit, hors de tout ce qu'une ville contient en général. L'employé maintenant à nouveau focusé sur son travail, le garçon fini par reprendre la parole.

    Keisuke : Tout le monde se connaît ici ou c’est juste toi qui es connue par tout le village ?

    Hisako : On se connaît pas mal tous. Certains plus que d'autres. Mais lui me connaît beaucoup parce que je viens souvent faire des provisions ici. D'ailleurs, les gens ne connaissent que moi dans ma famille étant donné que c'est moi qui se doit de sortir à tout bout de champs pour faire des commissions. Ma mère n'a mis que très rarement les pieds dehors depuis qu'on est ici. Comme mon frère.

    Elle n'en dit pas plus, n'étant pas sûre de vouloir approfondir le sujet présentement. Surtout qu'elle hésitait en compagnie d'un inconnu. Elle ne voulait pas qu'on la prenne en pitié elle et sa famille; elle n'était pas comme ça et détestait les gens qui le faisaient. En tant normal, elle attendait que la personne la connaisse un minimum avant de parler de sa famille. Sinon, Hisako gardait le sujet tabou. Alors qu'ils entreprirent leur route, Hisako s'était présentée et le jeune inconnu fit de même. Ce lycéen s'appelait donc Keisuke. Ça faisait du bien d'entendre des noms différents que ceux de l'île. Tout comme cela faisait du bien de parler à quelqu'un de différent.

    Keisuke : Oui, j’avais relevé. Hajime mashite, Kajitori-san. Je m’appelle Tokugawa Keisuke.

    Hisako : Hajimemashite Tokugawa-kun.

    Suite à ça, ils marchèrent un petit instant dans le silence alors que la demoiselle dévia son regard vers Keisuke. Elle se demandait bien à quoi il pouvait penser comme ça. D'ailleurs, elle ne mit pas grand temps à le savoir.

    Keisuke : Dis-moi, elle est loin d’ici ta maison ?

    Hisako : Non, pas du tout. On est presqu'arrivé. D'ailleurs, si tu ne veux pas entrer chez moi je ne te force en rien. Mais je crois que ma mère serait contente de voir quelqu'un que je fréquente. Enfin, je ne veux pas t'influencer.

    Suite à ça, une question lui passa par la tête. Ils étaient venus en groupe certes, mais avaient-ils un endroit où rester ? Parce qu'ils pourraient camper sur la plage, mais avouons que ce n'était pas vraiment sécuritaire. Du moins, Hisako aurait un peu de mal. Le seul endroit qu'elle voyait était toutefois l'auberge. Si c'était le cas, sans doute aura-t-il quelques visites de temps à autres. Et pour un groupe comme celui-là, c'était l'endroit idéal.

    Hisako : J'y pense...est-ce que vous avez un endroit où rester ?
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Kim Hyo Jin
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Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Vide
MessageSujet: Re: Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Icon_minitimeMar 4 Aoû - 0:10

    HISAKO - Euh, raconter quoi ? Qu'une jeune demoiselle à renversé ses sacs de provision ? Et non...tu ne te trompes pas. Mais il me semble que quand j'allais encore à l'école, c'était de toute petite classe alors il était facile de reconnaître nos camarades.

    Keisuke fronça les sourcils, perplexe. Elle n’avait pas du tout compris ce qu’il entendait par « je ne raconterai pas n’importe quoi ». Il s’était peut-être mal exprimé sur le coup, mais en vérité ce qu’il désirait lui faire comprendre c’était que dans leur discussion à venir, il ne lui parlerait pas du lycée ou de leur classe comme s’ils avaient cela en commun ! Et la demoiselle avait mal interprété son exclamation, pensant qu’il allait étaler ses racontars et découvertes dans tout son entourage. Entourage très limité, au passage, connaissant le caractère de Keisuke …

    KEISUKE – Je crois que tu as mal compris. Je voulais dire qu’au moins, en sachant que tu es une habitante de l’île, je ne te prendrai pas pour une fille de ma classe … Enfin je me comprends, c’est déjà ça.

    Elle avait aussi expliqué sont étonnement quant à ses difficultés à mémoriser les visages des gens peuplant sa classe. Il fallait dire que le taux d’attention de Tokugawa-kun en classe était très limité. Quand il n’avait pas le nez plongé dans ses bouquins de cours de peur de décrocher le fil, vu que s’il lâchait les paroles du professeur trop longtemps il était certain de se noyer jusqu’à la fin de l’heure, il rêvassait tranquillement avec de la musique dans les oreilles, aux pauses en général. Ainsi, il ne faisait pas réellement attention à ceux qui l’entouraient et jusqu’à maintenant il ne s’en portait pas plus mal. Il venait le matin au lycée et repartait le soir, et chacun sa route, quoi. Sauf que maintenant, cette solitude dans laquelle il avait si aisément vécu à Tokyô, il en ressentait le poids depuis qu’il était coincé sur cette île. N’ayant aucun lien solide avec ceux de sa classe, il découvrait les lieux seuls, s’extasiait seul devant la beauté pittoresque du village où ils logeaient, jouait seul de l’harmonica sur la plage, le soir ... Enfin bref vous voyez le tableau. Heureusement que la veille il avait croisé Tenshi au combini, elle lui avait apporté un peu de cette compagnie qui ne lui manquait pas à Tokyô mais l’embêtait pas mal à Okinawa … Et puis aujourd’hui il semblait avoir fait une rencontre intéressante en la personne d’Hisako, résidente dans ce village.

    KEISUKE – Disons que je ne suis pas très extraverti de nature … Je n’ai jamais pris la peine de m’intéresser à mes camarades de classe. Ca fait peine à dire, mais … Je n’ai pas retenu tous les visages depuis la rentrée scolaire d’il y a plus de trois mois …

    C’est alors qu’il se remémora une troisième fois les paroles de la jeune fille, et releva une information supplémentaire.

    KEISUKE – Attends ... Tu ne vas plus à l’école ? Pourtant, je suis sûr qu’il y a des lycées à Naha … Non ?

    Un peu surpris et déboussolé de la révélation, Keisuke qui avait mis un bon bout de temps à réagir d’ailleurs avait écarquillés les yeux qui étaient maintenant ronds comme des billes. Ah la la, surprise quand tu nous tiens …
    La discussion fut alors interrompue par l’arrivée d’un employé du combini non loin de l’endroit où ils se tenaient, qui venait voir si la demoiselle dénommée Hisako avait besoin d’aide. Une nouvelle surprise s’était ajoutée à la première, qui était celle que la jeune fille n’allait plus à l’école. Enfin bon, il avait la sensation qu’il irait de surprise en surprise au fur et à mesure qu’il ferait la connaissance des habitants du village. Impression réelle ou non ? Déjà qu’il voyait presque le village comme fantôme, il imaginait les habitants tout aussi mystérieux … C’est ainsi qu’il avait demandé si tout le monde se connaissait ici ou si c’était seulement elle qui était connue de tous, ce à quoi Hisako répondit :

    HISAKO - On se connaît pas mal tous. Certains plus que d'autres. Mais lui me connaît beaucoup parce que je viens souvent faire des provisions ici. D'ailleurs, les gens ne connaissent que moi dans ma famille étant donné que c'est moi qui se doit de sortir à tout bout de champs pour faire des commissions. Ma mère n'a mis que très rarement les pieds dehors depuis qu'on est ici. Comme mon frère.
    KEISUKE – Je vois … Ca doit générer une bonne ambiance quand tout le monde se connaît, non ? Mais … J’ai peur d’être indiscret si je te demande pourquoi ta mère et ton frère ne sortent pas. Tu n’es pas obligée de répondre …

    Un peu embarrassé, Keisuke ne savait pas trop comment réagir face à de telles révélations. Sa curiosité sur le village et ses habitants le poussaient à aller loin dans l’interrogatoire mais, étant lui-même comme ça, il savait que de se faire poser mille questions par un inconnu n’était pas des plus agréables. Alors il était plutôt mitigé dans son genre … D’ailleurs, c’était un nouveau Kei’ qui faisait surface, mettant l’ancien, introverti et peu bavard, au fond d’un tiroir qu’on fermerait à double-tour. Sa curiosité et son intérêt pointaient le bout de son nez, face à Hisako. Et puis, même avec Tenshi la veille, il avait été différent. Sociable même. Etrange, comme l’ambiance de ce voyage scolaire le transformait petit à petit …
    Puis la jeune fille se présenta, comme étant Kajitori Hisako. Il se présenta à son tour et ainsi de suite. Les politesses de base lors d’une rencontre vous me direz. Puis ils se mirent en route, et Kei’ ne tarda pas à questionner la jeune fille quant à la distance à parcourir.

    HISAKO - Non, pas du tout. On est presqu'arrivé. D'ailleurs, si tu ne veux pas entrer chez moi je ne te force en rien. Mais je crois que ma mère serait contente de voir quelqu'un que je fréquente. Enfin, je ne veux pas t'influencer.

    Entrer chez elle ? Elle était bien accueillante ! Keisuke pensait que les villageois essayaient de se montrer devant les touristes, comme s’ils renfermaient un secret … C’était l’impression qu’ils donnaient, vu qu’ils ne se montraient quasiment jamais. Mais bon, peut-être avait-il mal jugé ces gens. Ainsi, il entrerait bien chez Hisako par curiosité bien ou mal placée. Il faut toujours se méfier des inconnus, mais tout de même on est sur une île tout ce qu’il y a de plus pacifique, dans une petite bourgade. Que vouliez-vous qu’il lui arrive ? Ah ouais, se faire kidnapper, comme Kanna. Mais Hisako n’avait pas une tête d’agresseur, et rhaaaa Kei’ tu réfléchis trop.

    KEISUKE – Ah, très bien ! Si tu le veux bien, ce serait un plaisir d’entrer chez toi. Je suis curieux de voir le mode de vie que vous avez par ici … Et puis, si ça peut faire plaisir à ta mère, pourquoi pas.
    HISAKO - J'y pense...est-ce que vous avez un endroit où rester ?
    KEISUKE – Bien sûr ! Nous logeons à l’auberge du coin depuis notre arrivée.

    Le jeune homme sourit tout en continuant à marcher. Avait-elle pensé qu’ils bivouaquaient sur la plage ou dans la forêt ? La première option semblait la plus alléchante tout de même …
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MessageSujet: Re: Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Icon_minitimeMar 4 Aoû - 2:00

    Keisuke : Je crois que tu as mal compris. Je voulais dire qu’au moins, en sachant que tu es une habitante de l’île, je ne te prendrai pas pour une fille de ma classe … Enfin je me comprends, c’est déjà ça.

    Hisako : Oui...désolé. Je croyais que tu..que tu voulais tout balancer à tes copains. Après tout, s'ils sont comme toi et qu'ils ne s'attendent pas à voir des habitants...Enfin, ce n'est pas que ça me dérange mais...chaque chose en son temps.

    Hisako fit alors une moue, embarassée. En effet, elle avait compris de travers ce qu'il voulait dire en pensant qu'il allait raconter tout ce qui c'était passé à ses copains. Des copains dont la jeune fille ignorait que le nombre était très petit avec Keisuke, parce qu'elle ignorait le comportement de celui-ci envers eux. Toutefois, elle préférait apprendre à les connaître un par un plutôt que d'entendre crier sur les toits que l'un des leurs a rencontré un habitant. Ça pourrait devenir gênant à la fin et peut-être que tout comme certaines personnes de l'île, ils préféront ne rien savoir de ces habitants. Par la suite, celui-ci lui en dit un peu plus sur la façon dont il était. Ainsi, il était plutôt d'apparence timide ? Ou non, le mot juste serait solitaire. Mais peu importe, ces paroles étonna Hisako. Ce n'était pas du tout l'impression qu'elle avait de lui, au contraire, elle aurait cru qu'il était quelqu'un de chaleureux, de dévoué et de curieux. Du moins, c'est l'image qu'il avait laissé envers Hisako. N'empêche, elle pouvait très bien comprendre; peut-être les gens de sa classe n'étaient pas le genre de personnes avec qui il avait énormément d'affinité. Dans ce cas, Hisako était plutôt curieuse de connaître comment ils étaient. Alors qu'elle vint pour lui répondre, le jeune homme avait rapidement enchainé avec un autre question. Une question dont la réponse n'était pas la plus facile.

    Keisuke : Attends ... Tu ne vas plus à l’école ? Pourtant, je suis sûr qu’il y a des lycées à Naha … Non ?

    Oui, des lycées à Naha il y en avait. Mais si elle avait arrêté les études, c'était un peu par obligation.

    Hisako : Oh si, il y en a. Mais je ne vais plus à l'école depuis presque six ans maintenant. Hum...ce n'est pas évident à expliquer mais...c'est plus par obligation. Disons que je n'ai pas vraiment eu la vie facile. Enfin, moi ça va mais je parle plutôt de mon entourage. Alors si je te paraît stupide par moment, dis-toi que c'est probablement dû à mon manque d'éducation et de cultivation.

    Elle cherchait ses mots afin qu'il puisse comprendre, sans pour autant trop lui en dire. C'était triste à quelque part de voir qu'une jeune demoiselle de dix-sept ans n'avait que l'éducation d'un jeune gamin. Elle avait d'abord été affectée par l'absence de son père qui lui faisait sans cesse des promesses mais qui jamais ne les tenait. Puis ensuite ce fut par l'accident de sa mère; ça a vraiment déboussolée la jeune fille. Et maintenant qu'ils sont sur l'île, elle aurait voulu reprendre ses études, mais son frère étant malade, elle se devait de consacrer son temps à ceux-cis. D'ailleurs, elle avait eu l'impression que la fameuse question concernant sa famille allait venir. D'abord, parce qu'Hisako avait employé le sujet et qu'à chaque fois, cela attirait la curiosité de ses interlocuteurs. Mine de rien, elle avait toujours un peu de mal à parler de ça. Elle avait beau être habituée maintenant de vivre de cette façon, ce qui l'attristait le plus c'était de savoir que certaines chose ne pourront plus être les mêmes, ne pouvant pas être réparées. Toutefois, la jeune fille commença par répondre à sa première phrase, le reste étant plus difficile.

    Keisuke : Je vois … Ca doit générer une bonne ambiance quand tout le monde se connaît, non ? Mais … J’ai peur d’être indiscret si je te demande pourquoi ta mère et ton frère ne sortent pas. Tu n’es pas obligée de répondre …

    Hisako : Oui, même si certaines personnes sont plutôt difficile à décrypter.

    Et là elle pensait à ce cher Rikyu. En ce qui concernait la suite, Hisako soupira longuement avant de laisser un court moment de silence. Un moment pensif pour la jeune fille. Elle n'était certes, pas obligée de répondre. Mais s'il acceptait de venir chez elle, il connaîtra la vérité tôt ou tard.

    Hisako : Ma mère...d'abord, elle est muette et sans travail. Alors...la communication avec les autres est plutôt difficile. Ce n'est pas tout le monde qui comprend ce langage. Et il y a quelques années de ça...elle a eu un grave accident de voiture. Elle s'en est sortie mais...elle est restée avec des séquelles. En fait, elle a perdue une grande partie de son autonomie. Alors, elle est incapable de faire les tâches de la maison que ce soit la lessive, la cuisine ou les courses. Tu comprends maintenant que c'est moi qui est obligée de tout faire. Je te dirais que la seule chose qu'elle peut encore faire d'elle-même, c'est de s'habiller. Mais ce qui est le plus difficile pour elle, c'est de se faire comprendre. Étant muette, elle utilise le langage des signes...mais avec de l'autonomie en moins...ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile disons. Quand je suis arrivée, je n'ai pas eu d'autre choix que de gagner un peu d'argent. J'avais trois jobs. Mais avec la pression de celles-ci et de ma famille, j'ai craqué et j'ai laissé tomber le travail. Et puis mon petit frère...il a attrapé une maladie sur l'île. Aparemment sa vie n'est pas en jeu et ça guérira tout seul, avec bien du repos. Je ne sais pas ce que c'est, mais il est au lit à longueur de journée. Et ça fait déjà huit mois qu'il est comme ça. J'ai à peine vu une amélioration. Et sans doute que tu te demandes ce qu'il en est de mon père. Bien mon père, en faite je ne le connais même pas. Du moins, je l'ai vu que quatre fois en dix-sept ans. Il a toujours été absent. Pour moi comme pour ma mère et mon frère. En plus, il est égoïste et tellement menteur. Il m'a souvent répété qu'il allait venir me voir quand j'étais jeune, durant mes anniversaires et même pendant le temps des fêtes. Il me le promettait. Mais son travail passe avant tout. Et il n'est jamais venu me voir. Quand c'était le cas, il ne faisait que passer à la maison pour prendre ses affaires personnelles ou alors pour faire un autre enfant à ma mère. Un enfant que lui-même n'a pas vu, parce qu'il n'était jamais là. Il n'a même pas assisté à ma naissance. Alors il ne faut pas s'étonner de la haine que j'ai envers lui.

    Elle osait espérer que cela ait répondu à bien des questions qui pouvaient concerner ce Keisuke. Aussi, cela l'aidera sans doute à comprendre bien des choses, comme l'obligation de quitter ses études. D'ailleurs, il pouvait aussi constater que lorsqu'Hisako parlait, une énorme boule d'émotion semblait lui être coincée dans la gorge. Tous ces souvenirs...c'était horrible pour elle, d'où le fait qu'elle préférait garder le sujet tabou. Et ce fut dans un ton de haine qu'elle avait parlé de son père. Elle souhaitait toutefois qu'il ne la prenne pas en pitié parce que c'était une chose qu'elle déteste. Sa famille était peut-être à plaindre, mais elle s'en sortait très bien comme ça et avec le sourire. Son monologue étant terminé, son regard se posa sur Keisuke. Il connaissait maintenant la merveilleuse vie de famille de la jeune fille. Et à en voir son air, il ne semblait pas savoir quoi dire. Ce n'est que par après qu'elle lui avait demandé s'il voulait venir chez elle. Malgré ce qu'elle lui avait raconté, il ne semblait pas s'être résigné à cette idée et ça faisait un grand plaisir à la demoiselle. C'est donc en ayant repris ses esprits qu'elle lui répondit.

    Keisuke : Ah, très bien ! Si tu le veux bien, ce serait un plaisir d’entrer chez toi. Je suis curieux de voir le mode de vie que vous avez par ici … Et puis, si ça peut faire plaisir à ta mère, pourquoi pas.

    Hisako : Ça me fait vraiment plaisir que tu acceptes alors. Et...n'ait pas peur de ma mère. Elle va peut-être te sembler étrange au début, mais...elle est tout sauf méchante. Mais je serais là pour t'aider à la comprendre.

    Ainsi, leur endroit pour dormir était bel et bien l'auberge. Elle connaissait plusieurs personnes qui y travaillaient. Ce fut dans un sourire qu'elle lui répondit.

    Keisuke : Bien sûr ! Nous logeons à l’auberge du coin depuis notre arrivée.

    Hisako : Ah oui ! J'ai quelques amis qui travaillent là-bas. D'ailleurs, si jamais tu as envie de passer la nuit ailleurs ou alors de manger autre chose que ce qu'ils vous offrent, ma porte te sera toujours ouverte. J'ai toujours aimé recevoir alors...tu constateras toi-même que j'en ai l'habitude.

    Le bout de la route se faisait maintenant voir à quelques mètres devant eux tout comme la maison d'Hisako. Et elle s'arrêta de marcher lorsqu'ils furent juste en face de celle-ci. Elle se retourna alors vers Keisuke, lui indiquant qu'ils étaient arrivés. Puis dans un rythme constant, ils se dirigèrent en direction de la porte d'entrée.
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Kim Hyo Jin
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MessageSujet: Re: Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Icon_minitimeMar 4 Aoû - 12:06

    HISAKO - Oui...désolé. Je croyais que tu..que tu voulais tout balancer à tes copains. Après tout, s'ils sont comme toi et qu'ils ne s'attendent pas à voir des habitants...Enfin, ce n'est pas que ça me dérange mais...chaque chose en son temps.

    Keisuke adressa un sourire compatissant à la demoiselle. Il pouvait être possible de mal interpréter les propos du jeune homme, et c’était ce qui s’était passé. Mais cependant, il n’y avait pas grand-chose à répondre à ce qu’Hisako répondit, ainsi il s’était contenté du sourire. Kei’ n’était pas le genre de personne à aller balancer le moindre petit renseignement qu’il obtenait de quelqu’un aux autres, il avait une sainte horreur des ragots et rumeurs et les faire naître n’était pas son but premier, et ne le serait jamais de toute façon. Il était déjà content d’avoir rencontré une habitante de l’île, ce n’était pas pour aller le crier sous tous les toits. Les autres n’avaient qu’à sortir un peu près du village, en groupe ou non, et ils rencontreraient certainement des résidents, non ? Même si le village semblait désert. D’ailleurs, Keisuke n’osa pas demander pourquoi personne ne sortait de chez soi depuis leur arrivée, estimant qu’il avait déjà un bon paquet de questions à poser à Hisako.
    Mais la demoiselle avait laissé entendre qu’elle n’était plus scolarisée, ce qui avait bien étonné le jeune homme. Ainsi la question qui lui avait brûlé les lèvres concernant le comportement étrange des habitants du village avait vite laissé place à celle où il demandait comment ça se faisait qu’elle n’allait plus à l’école. Surtout qu’il était certain que des écoles, il y en avait à Naha, la capitale.

    HISAKO - Oh si, il y en a. Mais je ne vais plus à l'école depuis presque six ans maintenant. Hum...ce n'est pas évident à expliquer mais...c'est plus par obligation. Disons que je n'ai pas vraiment eu la vie facile. Enfin, moi ça va mais je parle plutôt de mon entourage. Alors si je te paraît stupide par moment, dis-toi que c'est probablement dû à mon manque d'éducation et de cultivation.

    Keisuke regarda la demoiselle avec des yeux ronds comme des billes. Elle semblait ne pas pouvoir s’étaler sur le sujet qui paraissait plus qu’épineux pour elle. Le jeune homme s’abstint donc, une nouvelle fois, de commentaires sur le sujet, laissant son esprit vagabonder suite aux révélations toujours plus saisissantes que lui offrait la jeune fille. Cela faisait donc six ans qu’elle avait arrêté ses études. Cela faisait long, tout de même … Qu’avait-elle donc bien pu faire pendant tout ce temps ? Keisuke ne le demanda pas directement mais au fond de lui il avait l’étrange impression que la réponse ne saurait tarder.
    Puis après la venue de l’employé du combini, il avait demandé si tout le monde se connaissait ici, surpris de l’attention qu’avait porté l’employé à Hisako. Mais au final, dans un si petit village, ce n’était pas si étonnant que cela. Elle lui avait expliqué qu’ils se connaissaient tous plus ou moins, et à cela il avait renchéri sur le fait qu’au moins il devait y avoir une bonne ambiance au village.

    HISAKO - Oui, même si certaines personnes sont plutôt difficile à décrypter.
    KEISUKE – J’imagine, tout le monde ne peut pas s’entendre à merveille.

    Le jeune nippon se demandait à qui pouvait-elle bien faire allusion, mais cela ne le regardait franchement pas et puis, il y avait plus intéressant comme information à récupérer auprès d’elle. En tout cas, Hisako était plutôt bavarde et répondait avec efficacité à toutes ses questions, indiscrètes ou non, avec une certaine franchise. Il était impressionné de cela car lui, aurait eu beaucoup plus de mal à s’ouvrir de la sorte et à étaler sa vie et celle des autres. Un peu trop introverti et renfermé pour cela, me direz-vous. En même temps, sa famille n’était pas des plus parfaites, et sa relation avec son beau-père avait entraîné cette attitude. Il n’avait pas peur de ce dernier, mais il lui plombait son adolescence et le traitait comme le dernier des déchets. Ca faisait pas tellement plaisir, mais Keisuke gardait la tête haute en se disant que d’autres personnes avaient une vie de famille bien plus rude que la sienne. Il ne savait pas que cette personne était devant lui, évidemment, mais ne tarderait pas à le savoir. Il faut dire que, ne pas avoir connu son père, avoir une mère qui vous a menti depuis votre naissance quant à son identité, un beau-père ignoble qui vous empêche de vous rapprocher de votre petite sœur, il y avait bien pire. Mais bon, cela suffisait à Kei’. Il n’était pas non plus invincible et une situation encore plus désastreuse l’aurait certainement détruit de l’intérieur à petit feu.
    Mais il ne fallait pas oublier que Keisuke avait demandé avec un certain embarras pourquoi sa mère et son frère ne sortaient pas de leur maison, et Hisako partit dans un long monologue ayant pour but de tout expliquer au jeune homme. Il n’en demandait pas tant, et puis raconter sa vie comme ça semblait lui faire du mal, cela se lisait sur son visage.

    Ainsi sa mère était muette et avait perdu une partie de son autonomie dans un accident de voiture. Son petit frère avait attrapé une maladie inconnue sur l’île, et son père, toujours absent, n’était pas un modèle aux yeux de la jeune fille … Eh bien voilà, il ne pourrait plus dire qu’il ne connaissait pas pire situation que celle de sa famille. Ouais bon, ce n’était pas la plus réjouissante des nouvelles non plus, franchement. Hisako avait parlé de son père avec haine, ce qui pouvait se comprendre, vu l’attitude du personnage. Ne même pas assister à la naissance de ses enfants, et abandonner sa famille comme il l’avait fait, ce n’était vraiment pas une attitude à prôner. Mais il ne pouvait pas se permettre de le juger, ne l’ayant jamais connu.
    Elle avait aussi expliqué que sa mère s’exprimait par le langage des signes. Lui-même était incapable de le parler, alors s’il devait un jour la rencontrer, il espérait qu’Hisako serait une bonne interprète. Il comprenait mieux maintenant pourquoi elle n’allait plus à l’école et pourquoi c’était elle qui se retrouvait avec trois gros sacs de courses, dont deux qu’il tenait toujours dans chaque main. Elle s’occupait de sa famille comme une vraie maîtresse de maison. C’était triste d’en être là à son âge. Elle mentionna qu’elle avait dix-sept ans, ainsi ils avaient le même âge, à quelque mois près. Parce que notre bonhomme avait encore seize ans, ses dix-sept ans il les fêterait sur l’île ! D’ailleurs, c’était bientôt le vingt-et-un juillet, non ? Pour tout avouer, Kei’ avait un peu perdu la notion du temps, et sa montre avait rendu l’âme dès les premiers jours du voyage, lorsqu’il avait oublié de la retirer en piquant un plongeon dans la mer mouvementée. Et l’appareil n’avait pas apprécié le goût de l’eau salée …
    Il chercha ses mots un moment, plongeant les deux adolescents dans un silence pesant, brisé seulement par le bruit de leurs chaussures sur le chemin de terre battue. Puis il finit par se lancer, ayant décidé de parler légèrement mais alors très légèrement de sa famille pour compenser le fait qu’Hisako se soit confiée à lui de la sorte.

    KEISUKE – Je … Je te trouve très courageuse d’arriver à t’occuper de ta famille si jeune … Tu dois avoir une volonté de fer ! Si tu … Si tu as besoin d’aide, je serais ravi de te rendre service. Tu peux compter sur moi. Et puis, en te voyant si déterminée, je me refuse désormais le droit de me plaindre de ma propre famille. Parce que chez moi non plus ce n’est pas bien rose.

    C’était bien la première fois qu’il proposait son aide comme ça, avec à peine quelques minutes de discussion avec un inconnu. Mais ce n’était pas de la pitié qu’il éprouvait envers Hisako, mais plutôt de l’admiration. Il doutait du fait que, s’il avait été confronté à la même situation, il aurait pu l’affronter la tête haute comme elle.
    Puis elle lui avait proposé d’entrer chez elle. Sur le coup, l’hésitation avait été la première, étant donné que cela ne faisait pas moins de cinq minutes qu’il l’avait rencontrée, et qu’il fallait toujours se méfier des inconnus. Mais étrangement, cette demoiselle lui inspirait de la confiance et les villageois ne semblaient pas méchants. Un peu sauvages, certes, ce qui était certainement dû au fait qu’ils n’aimaient pas franchement les touristes qui sait, mais pas méchants. Et puis il aurait aimé en savoir plus sur la famille de la jeune fille, alors si c’était elle qui proposait … Ca ne le dérangeait pas de rencontrer sa mère muette et son frère malade, il lui avait proposé son aide alors il lui faudrait les approcher plus d’une fois si elle acceptait son soutien.

    HISAKO - Ça me fait vraiment plaisir que tu acceptes alors. Et...n'ait pas peur de ma mère. Elle va peut-être te sembler étrange au début, mais...elle est tout sauf méchante. Mais je serais là pour t'aider à la comprendre.
    KEISUKE – Je n’ai pas peur. Je pense que je vais être déstabilisé au début, n’ayant jamais connu personne de muet, mais je ferai mon maximum.

    Elle lui demanda par la suite s’ils avaient un endroit pour loger, tout de même. Le jeune homme avait directement répondu que l’hôtesse de l’auberge du village les avait accueillis, et qu’ils stationnaient là-bas depuis leur arrivé à Okinawa.

    HISAKO - Ah oui ! J'ai quelques amis qui travaillent là-bas. D'ailleurs, si jamais tu as envie de passer la nuit ailleurs ou alors de manger autre chose que ce qu'ils vous offrent, ma porte te sera toujours ouverte. J'ai toujours aimé recevoir alors...tu constateras toi-même que j'en ai l'habitude.
    KEISUKE – Des amis … Je n’ai retenu que les noms de ceux qui s’occupent de l’accueil. Sataki Kimiko et Lee Joon Ki je crois … C’est eux que tu connais ?

    Keisuke avait pu faire un peu connaissance avec ces deux personnes, puisqu’il passait souvent à l’accueil pour récupérer ou déposer ses clés. La veille il avait discuté vite fait avec Joon Ki et cet après-midi là, avant de sortir pour rencontrer par pur hasard cette jeune fille pleine de mystère, il avait bavardé avec Kimiko afin de savoir si c’était voulu que son assistant fasse le service de nuit et elle de jour.

    KEISUKE – Quant à ta proposition, ce sera avec plaisir. Mon colocataire Akira n’est pas très bavard et je ne le croise pas souvent en plus. Quand je te dis que je ne connais pas bien ceux de ma classe … (dit-il, amusé.)

    C’est alors que la route toucha à sa fin, et bientôt les deux adolescents se plantèrent devant ce qui devait certainement être la maison d’Hisako. Comme il l’avait prévu, elle était très jolie, simple mais agréable à regarder, et elle faisait partie des bâtisses qu’il avait longuement observées hier avant de croiser Tenshi.

    [Voilà, j’ai clos le sujet, tu ouvriras un topic direct dans ta maison ? ^^]
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MessageSujet: Re: Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Icon_minitimeMar 4 Aoû - 15:57

    [Oui je vais le faire à l'instant ^-^]
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MessageSujet: Re: Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke Icon_minitime

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Quand on tente d'éviter une gaffe...|| Keisuke

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